Tati vous l’a expliqué : les princes charmants existent (juste ils ne sont pas nécessairement princes et pas forcément charmants tout le temps). Tati vous a aussi rassuré sur le fait que les crapauds aussi, existent. Et Tati estime que tout crapaud n’a pas nécessairement la capacité de se transformer en prince charmant.
La Princesse, contrairement au Prince Charmant, n’a pas commencé grenouille. Ni même têtard. La Princesse naît Princesse.
Le têtard mange et grandit.
Le bébé Princesse est élevée et choyée.
Le petit crapaud va à l’école.
La petite Princesse reçoit une éducation.
Le jeune crapaud s’habille.
La jeune Princesse se pare de ses plus beaux atours.
Le crapaud a une copine.
La Princesse se fiance.
Le crapaud nique.
La Princesse fait l’Amour.
Le crapaud invite ses potes à une grosse teuf.
Le Prince Charmant invite le ban et l’arrière ban à fêter avec lui son bonheur.
La Princesse se marie.
Le crapaud va avoir du mal à supporter la grosse pour les 9 prochains mois.
Le Prince Charmant se prépare à aider la Princesse à tenir bon pendant les prochains mois.
La Princesse porte en son sein les fruits de son union.
Le crapaud va pas forcément supporter le têtard très longtemps. Surtout avec la grosse qui s’y met aussi.
Le Prince Charmant est un jeune père un peu déboussolé et fatigué.
La Femme se prépare à élever un crapaud ou une Princesse.
Premier constat (non ce n’est pas scoop, Tadaaa, tout ça, c’est juste un constat) : la femme n’est pas chiante. C’est une princesse.
Par ailleurs, attardons nous un peu sur les autres différences fondamentales entre l’homme et la femme.
L'homme produit en permanence des millions de spermatozoïdes. Et ce, tout au long de sa vie.
La femme produit chaque mois un, ou au mieux deux, précieux oeufs. Et son horloge biologique tourne de manière implacable.
L’homme a un organe génital (oui, également appelé quéquette ou pénis, voire bite) externe.
La femme a un appareil génital interne (non ça s’appelle pas autrement !). L’appareil est plus complexe que l’organe.
Etre une femme c’est donc plus complexe qu’être un homme.
Second constat donc : la femme n’est pas chiante. Elle est complexe.
A part un passage un peu ingrat à l'adolescence, entre pustules et voix en pleine mue, le corps de l'homme reste le même, plus ou moins.
Le corps de la femme se modifie en permanence. Tous les 28 jours, c’est la fin du calendrier. Pour mémoire, la fin du calendrier chez les Mayas, c’est le 21 décembre 2012. La fin du Monde. Nan, c’est juste pour donner une échelle de mesure…
Même si Tati en est encore une jeunette, elle n'oublie pas qu'elle subira également un jour la ménopause. Un genre de Big Bang hormonal.
Troisième constat : la femme n’est pas chiante. Elle a des hormones.
La femme moderne est attendue au tournant. Elle doit être simultanément une véritable princesse pour son prince, une mère parfaite pour l'Enfant, une femme d'intérieure impeccable, le tout en menant de front une vie professionnelle brillante et une vie sociale riche.
Pour l'homme, les choses sont plus simples. Globalement, il aura le droit à des salves d'applaudissements dès lors qu'il daignera changer une couche.
Quatrième constat : la femme n’est pas chiante. Elle essaie de faire face, comme elle peut.
Le vrai scoop, il est là, il arrive. Roulement de Tambours. Et Tadaaaaaa :
Si les femmes étaient (vraiment) chiantes, elles feraient remarquer aux hommes qu’ils le sont souvent plus. Et eux, n'ont aucune excuse. Ils ne sont pas des princes, sont d'un fonctionnement rudimentaire, et globalement, ils ne vivent pas la fin de leur monde interne tous les mois pendant une semaine… (ET TOC !)
J'adooooooore !!!
RépondreSupprimerJ'le savais bien que nous n'étions pas chiantes ! Complexe est le terme exact :)