26 janv. 2012

Faut-il parler à ses beaux-parents ?


Tati est partagée sur le sujet :

D'un côté Tati est élevée dans l'idée que l'on doit le respect à ses aînés et a fortiori à sa belle-famille, de l'autre, elle pense qu'il faut accepter ce qu'on ne peut changer et changer ce qu'on ne peut accepter. (Oui, comme Weight Watchers). Or, comment changer quelque chose si l'on n'essaie pas ?

D'un autre côté, c'est pas facile de dire : "Dites donc Papa Julot , ça vous embêterait beaucoup d'arrêter de vous curer les dents avec le couteau à fromage ? "... Surtout s'il a essayé de le faire subrepticement...

Du coup, Tati est partagée.

Ou plutôt Tati a été partagée.

Jusqu'au jour où elle a eu un n'Enfant. Son n'Enfant à elle, qu'elle s'est faite ch... à porter pendant 9 mois qu’elle a amoureusement bercé dans la chaleur de son sein.

Jusqu’au jour où Papa Julot a décidé de jouer au volley avec son petit morceau de cosmos, et a ensuite tenté de lui expliquer que le bleu sur le front de Micro était dû à un défaut de motricité et qu'à 3 ans quand même, il se demandait s'il n'était un peu handicappé ...

Là, Tati a résolu très vite le problème du choix.  Elle a immédiatement sommé gentiment demandé à tonton Julot d'aller expliquer à Papa Julot que s'il continuait sur cette voie, elle risquait fort de lui faire bouffer très vite ses chaussettes dire en termes choisis mais virils sa façon de penser.

Tonton a grommelé quelque chose, mais a rapidement compris qu’il se devait d’intervenir.

Il est difficile de parler à ses beaux-parents. Il est déjà parfois difficile de parler à ses propres parents, alors ses beaux-parents... Du coup, c’est là que le couple prend tout son sens. C’est aussi l’une des raisons majeures pour lesquels les couples se disputent. Défendre sa progéniture versus Mordre la main qui vous a nourris. Cruel dilemne.

C’est pourtant le dilemne qui aide à couper le cordon beaucoup plus efficacement que de déménager, de payer soi-même son mariage, ou de commencer à travailler et à payer des impôts. Ce n’est pas parce que les parents ont été de bons parents qu’ils seront de bons grands-parents. Comme apprendre à être parents, apprendre à être grands-parents ne s’apprend pas facilement. Et puis eux n’ont pas un blog de Tati Julotte pour les aider.

Du coup, c’est quoi Tati ton Conseil du jour, ton scoop (Tada...) etc. : mettre leur mère aux beaux-parents pour qu’ils ne viennent plus se mêler de l’éducation de Nano ?

Non, Tati a toujours été pour “vivre et laisser vivre”. En même temps, Tati est pas pour se laisser marcher sur les pieds. En particulier sur des sujets aussi sensibles que les relations familiales et l’éducation des morceaux de cosmos.

Le scoop du jour c’est : com-mu-ni-quez ! Parlez avec vos beaux-parents. Dites ce que vous pensez gentiment, poliment, respectueusement. Si vous sentez que vous allez perdre patience, laissez faire votre népoux. Après ce sont ses parents. Mais surtout, au grand surtout, n’attendez pas d’arriver à un point de rupture pour exploser.

Ils n’ont peut-être pas toutes les qualités dont vous auriez rêvé, mais vous n’êtes peut-être pas non plus le gendre ou la bru idéale pour eux. Ils sont aussi les grands-aprents de Nano et Micro, alors, pour les enfants, faites un effort.

Mais si l’effort devient trop gros, alors il se fait concessions. Et s’il est un domaine sur lequel la concession peut tuer, c’est bien celui de la famille, donc n’attendez pas le dernier moment en essayant d’être le gendre ou la bru idéale. 


Après, il sera trop tard !


9 janv. 2012

Comment ne pas noyer les n’Enfants dans un océan Made in China à Noïel/Hanoucca/Kwanzaa ?










Au pied du sapin, Tati a vu s’amonceler le tas correspondant à Nano puis le tas correspondant à Micro et a commencé à se poser des questions. Et quand Micro, blasé, a déballé sa billionième boîte de Playmobils et Nano repoussé son 33e jeu d'encastrement pour se concentrer sur le papier d’emballage, sa conviction était faite.

Ne vous méprenez pas, Tati adore le concept de Noël/Hanoucca/Kwanzaa et trouve le bateau pirate des Playmobils super chouette (bien que beaucoup trop cher à son sens) et les jeux d’encastrement parfaits pour stimuler la motricité fine de Nano. Tati est la première à adorer dénicher de jolies idées de cadeaux pour ses poussins et les enfants de son entourage.

Et certes, en grandissant, l’Enfant prend de mieux en mieux conscience de la multitude des cadeaux et devient capable de les apprécier individuellement. Il commence aussi à savoir dire merci. D’ailleurs, Tati elle-même ne serait aucunement blasée de trouver sous le sapin plusieurs sacs Hermès, bijoux Van Cleef, ou autres babioles !

Mais quand même, Tati a tendance à penser qu’à Noël, les cadeaux sont aux enfants, ce que le foie gras est aux adultes : on se régale au début mais on s’écœure à la 3e tranche. Surtout s’il est mi-cuit. Le foie gras, hein, pas l’Enfant.

Globalement, Tati a constaté que :

-      Le tout petit n’Enfant apprécie surtout les lumières qui clignotent et l’agitation ambiante ;
-      Le petit n’Enfant apprécie surtout les emballages brillants et le bolduc ;
-      Le n’Enfant apprécie de recevoir des cadeaux (nonobstant le contenu). C’est le nombre de contenants qui importe. Donc une pile de cartons bien emballée fait très bien l’affaire ;
-      Le grand n’Enfant, on peut le gâter. Un peu. Après tout c’est Noël/Hanoucca/Kwanzaa.

L’effet de surprise et d’émerveillement s’estompe par ailleurs au troisième déballage. En particulier, lorsqu’il faut 1 heure pour défaire chacune des attaches paranoïquement closes par les fabricants sadiques.

De même, le n’Enfant, quelques jours après Noël, sera souvent bien en peine de se souvenir de plus d’un ou deux de ses cadeaux. Test effectué sur Nano par la maîtresse. Et sans compter le calendrier de l’Avent.

Et puis, cette débauche de cadeaux, ça fait un peu oublier que Noël/Hanoucca/Kwanzaa c’est aussi et surtout un moment de partage et de retrouvailles en famille. Et offrir, c’est souvent aussi génial que recevoir.

C’est bien gentil tout ça mais alors tu suggères quoi quand grands-parents/oncles-tantes/cousins/parrain-marraine demandent « Alors, qu’est ce qu’il veut pour Noël le choupinet ? » ?

Attention … Tadaaa … le voilà le scoop du jour (et le 2e de l’année) : Tati vous dit comment conserver la magie de Noël/Hanoucca/Kwanzaa sans noyer l’Enfant dans un océan Made in China (vous savez For kids By Kids)!

- Décréter que chaque personne n’offrira qu’un seul cadeau à l’Enfant.
Non, Mamie Gertrude n’a pas besoin de dévaliser le rayon Lego de la Grande Récré pour que n’Enfant soit n’heureux et l’aime plus que Mamie Germaine. D’autant que si n’Enfant croit au Père Noël/mémé Hanoucca/tata Kwanzaa, il ne saura même pas la peine que s’est donné Mamie Gertrude …

- Limiter le périmètre des gens offrant des cadeaux à l’Enfant.
Dites à  la copine du cousin de la tante qu’elle est dispensée d’amener un cadeau même si elle s’incruste pour le dîner du Réveillon. Ou alors un livre ou un DVD, ça sert toujours.

- Proposer aux gens de donner des sous.
Ben ouais, c’est con, c’est pas funky mais ce sera rudement utile plus tard à l’Enfant quand il voudra quitter le nid/passer son permis de conduire/etc.

- Offrir (ou suggérer au Gens d’offrir) des cadeaux utiles : nouvelle paire de chaussures, blouson de ski, nouveau vélo, grenouillère en polaire qui coûte un bras.

- Offrir (ou suggérer au Gens d’offrir) un bon pour une activité (sortie au cirque ou au zoo, au musée, atelier cuisine, WE à la ferme ou au ski, Atelier Guerlain, etc.)
Ca vous permettra (ou permettra au Gens) de prolonger la magie de Noël/Hanoucca/Kwanzaa en passant un moment privilégié avec le n’Enfant. Et en plus, double effet kiss cool : ça offre aux parents quelques précieuses heures de repos/scène de cul torride/calme/liberté.

- Ouvrir tous les cadeaux d'un coup parce que n’Enfant adore déballer, et ensuite les ranger pour ne les ressortir qu’au fur et à mesure. Comme vous l’a dit Tati, de toute façon n’Enfant a la mémoire d’un poisson rouge et le 26 décembre, il a déjà oublié l’existence de la moitié de ses cadeaux.

- Alternativement, échelonner l’ouverture des cadeaux sur plusieurs semaines/mois. Ca c’est bien surtout les premières années quand  n’Enfant ne se formalise pas que Noël/Hanoucca/Kwanzaa dure encore en mars !

Qui n'a jamais rêvé que le matin de Noël/soir de Hanoucca/Kwanzaa dure toute l’année ? Alors, merci qui ? Merci Tati !!

6 janv. 2012

Faut-il prendre de bonnes résolutions ?










La tradition veut qu’à chaque début d’année, on « prend de bonnes résolutions ».

La liste des résolutions qu’on peut s’inventer est sans limite : commencer le sport, moins crier sur les enfants, se réserver des moments “à deux”, mieux recycler ses déchets, arrêter de dire du mal des collègues, faire copine-copine avec belle-maman, etc.

Mais pourquoi choisir le 1e janvier précisément pour se lancer de tels défis ?

Sans doute, parce que l’arrivée de la nouvelle année donne l’impression qu’on peut faire table rase du passé et redémarrer sur de nouvelles bases.

Et, plus prosaïquement, pour tenir les comptes, c’est effectivement plus simple de commencer au début : arrêter de fumer le lundi, arrêter le slim fast entre les repas le 1er jour du mois, arrêter de travailler le 1er mai, etc…

Recherches faites par Tati sur Google (et non par son staff impressionnant à la BNF), la coutume des bonnes résolutions remonterait aux babyloniens qui prenaient comme résolution chaque nouvel an de rendre le matériel agricole emprunté aux voisins.

Bon, OK, mais la vraie question est : Le lundi 1er janvier 2000 à 0h00 est-il forcément le meilleur moment pour arrêter de fumer ? En quoi le 1e janvier est-il si différent des 364 autres jours de l’année ? (dans le même ordre d’idée, est-on est vraiment obligé d’avoir envie de faire la fête à mort chaque 31 décembre que Dieu fait ?)

Vous le savez maintenant, Tati est plutôt adepte du « chacun fait ce qui lui plaît ». Donc si vous avez envie de choisir ce début d’année pour prendre de bonnes résolutions, allez-y, foncez !

Mais au fond, Tati a tendance à penser que la bonne résolution naît uniquement d’un sentiment de devoir (ou d’une gueule de bois carabinée). Et le principe même du devoir, c’est qu’on n’aime pas le faire. Or, si on n’aime pas faire quelque chose et qu’on se force, on va pas pouvoir se forcer longtemps, rapport notamment aux contraintes quotidiennes que nous subissons d’office, juste en vivant, travaillant, étudiant, etc. C’est ainsi que chaque année, des millions de bonnes résolutions se retrouvent abandonnées sur le bord du chemin avant même le 1e février …

Tati a rarement envie de faire le ménage. Mais il faut faire le ménage. Pourquoi ? Parce que Tati a besoin de satisfaire son besoin d’ordre.

Tati a rarement envie de se lever le matin pour aller au bureau. Pourtant, il faut travailler. Pour gagner des sous. Pour satisfaire notre besoin de sécurité financière.

Du coup, est-ce que la bonne résolution ne consisterait pas plutôt de se dire que l’on va désormais faire les choses, non par devoir, mais par envie de satisfaire un besoin. Ce serait plus facile de se dire :

« A partir de cette année je vais au sport trois fois par semaine au moins. Parce qu’il faut faire de l’exercice ? Non, parce que j’ai envie d’aimer mon corps et de passer un moment à me défouler de mes tensions. Et si j’aime mon corps flasque et que je préfère me défouler en jouant à un jeu video, ben, je fais ce que je veux. »

Se fixer des objectifs accessibles est la première clé du succès selon Weight Watchers. Et le scoop du jour (Tadaaa …), c’est que selon Tati, c’est tout pareil pour les bonnes résolutions.

Et si la bonne résolution consistait juste à remplacer le « il faut » par un « j’ai envie » ?

Alors, bonne année et bonnes résolutions !! Tati va essayer d’augmenter son nombre de fans en 2012 et elle compte sur vous pour ça !